Le conseil d’administration du Syndicat des industriels fabricants de pâtes alimentaires de France (Sifpaf) du 26 mars a acté sa volonté d’adhérer de nouveau l’Ania. Cette adhésion est effective depuis le 1 er  avril et marque le retour du Sifpaf à l’Ania, après son départ en 2007.

Et de trois ! Après le non-départ de la Fnil et des Brasseurs de France, le Syndicat des industriels fabricants de pâtes alimentaires de France (Sifpaf) va faire son retour au sein de l’association nationale des industries agroalimentaires (Ania). Le syndicat, qui avait quitté l’Ania en 2007, rassemble six adhérents de la transformation de la semoule de blé dur en pâtes alimentaires sèches et couscous non préparé, qui totalisent 10 usines en France et plus de 1 500 salariés. En 2024, la production annuelle de pâtes alimentaires s’est élevée à 238 000 tonnes (dont 16 % exportées hors France) et celle de couscous non préparé à 71 400 tonnes (dont 20 % à l’export). « L’arrivée de ce nouveau syndicat à l’Ania traduit notre volonté de continuer à rassembler l’agroalimentaire pour renforcer l’influence de la première industrie de France et promouvoir toutes ses activités. Les défis économiques, sociétaux et environnementaux auxquels font face nos entreprises (…) imposent plus que jamais une Ania forte et fédératrice. Il est urgent de s’unir pour porter collectivement la voix de notre industrie sur la scène nationale et internationale », s’est félicité Jean-François Loiseau, président de l’Ania, dans un communiqué du 1 er  avril.

« Nous nous réjouissons de rejoindre l’Ania et de pouvoir continuer à contribuer activement aux grands défis du secteur de l’agroalimentaire. Nous sommes heureux de pouvoir, au sein de l’Ania, faire entendre la voix d’une industrie 100 % française, ancrée dans les territoires, et très en lien avec l’amont agricole. Cette adhésion constitue ainsi une étape structurante pour l’ensemble des maillons de la filière blé dur », a déclaré pour sa part, Albert Mathieu, président du Sifpaf.

Adrien Cahuzac