Sombre tableau que celui peint par l’Ania pour son bilan de l’année 2018. « Même si l’agroalimentaire français reste une locomotive de l’économie et une référence internationale, et notre retard avec nos concurrents, européens comme non européens, se creuse », regrette son président Richard Girardot.
Certes, grâce à la prémiumisation de certains marchés, le chiffre d’affaires du secteur a progressé de 1,5 %, pour atteindre 176,1 milliards d’euros. Mais sa production a diminué de 1,4 % en volume. Avec 427 594 emplois, les IAA ont créé 3 288 postes l’an dernier. Il leur en resterait encore 21 000 à pourvoir, faute d’attractivité reconnue. La guerre des prix en grande distribution
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