Alors que les négociations commerciales ont débuté le 1er décembre entre la grande distribution et les industriels, un « pacte de solidarité commerciale » a été signé le 8 décembre pour aider les PME à répercuter les hausses de leurs coûts à la distribution.
Devant « le mur de l’énergie » et les difficultés des industriels à répercuter les hausses de leurs coûts à la distribution, un « pacte de solidarité commerciale » a été conclu le 8 décembre sous l’égide de la ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme, Olivia Grégoire, et le ministre délégué à l’Industrie, Roland Lescure.
L’objectif affiché est de mettre en œuvre un certain nombre de bonnes pratiques de négociation, dans un contexte particulièrement difficile pour les industriels. Selon le gouvernement, cet accord assure à toutes les PME qui négocieront avec les centrales d’achat des enseignes signataires que celles-ci ne négocieront pas, dans leurs prix d’achat, les hausses de prix demandées du fait de la hausse des coûts de l’énergie, dès lors que ces hausses seront effectivement documentées ». Cette garantie couvre aussi bien les produits alimentaires que les produits non-alimentaires. De plus, petits fournisseurs et grands producteurs s’engagent à négocier avec discernement toute demande de hausse de prix.
Le pacte vise à assurer aux PME qu’elles ne se verront pas appliquer de pénalités logistiques si elles préviennent suffisamment en amont des difficultés de livraison qu’elles rencontrent. Les parties s’engagent par ailleurs à mettre en œuvre les nouveaux tarifs rapidement, sans attendre la date butoir des négociations fixées au 1er mars 2023.
Ce pacte de solidarité commerciale a été conclu entre les représentants de la Feef (Fédération des entreprises et entrepreneurs de France), l’Adepale (Association des entreprises de produits alimentaires élaborés) d’une part et l’ensemble des enseignes de la grande distribution d’autre part.