Le spécialiste des ingrédients laitiers vient d’être labellisé B Corp, reconnaissant l’engagement du groupe en faveur du développement durable.
La filiale du groupe coopératif Prospérité Fermière Ingredia vient de rejoindre officiellement la communauté mondiale des entreprises labellisées B Corp, avec un score global de 85,2 points. « Le label de renommée internationale, exigeant et progressiste, reconnaît les meilleures pratiques des entreprises en matière d’impact environnemental, social et sociétal », explique Ingrédia dans un communiqué du 20 juin. « À l’heure où les filières bovine et agroalimentaire sont montrées du doigt pour leurs impacts environnementaux, démontrer que nos activités d’élevage et de transformation de la matière noble qu’est le lait des Hauts-de-France s’inscrivent dans une démarche vertueuse est très important pour nous. Il est possible d’exercer nos activités pour le bénéfice de tous et de notre territoire, en prenant pour guides performance sociale et environnementale, responsabilité et transparence », souligne Serge Capron, président de Prospérité Fermière Ingredia.
Un atout aussi pour les clients du groupe
Pour le groupe, issu d’une coopérative créée en 1949, devenir une entreprise B certifiée est une reconnaissance de son engagement RSE. « En plus d’être une récompense pour notre travail, devenir une entreprise B certifiée nous permet de valoriser notre engagement au-delà des frontières françaises, dans les 80 pays dans lesquels sont vendus nos ingrédients laitiers innovants. Un partenariat avec Ingredia devient ainsi un atout pour nos clients et pour leur propre responsabilité sociétale », estime Sandrine Delory, directrice générale de Prospérité Fermière Ingredia. Le groupe n’oublie pas que les exigences de la labellisation sont revues à la hausse en moyenne tous les trois ans. « Nos équipes sont déjà mobilisées sur les axes d’amélioration dans chacun de nos domaines d’impact B Corp. Au programme, entre autres, la diminution de notre impact carbone, un système de management de l’environnement avec une gestion des déchets, de l’eau, de l’énergie encore plus poussée, ou encore le développement de notre offre de bioactifs pour répondre à des enjeux de santé », détaille Sandrine Delory.
Adrien Cahuzac