Selon une enquête de l’Ilec (Institut de liaisons et d’études des industries de consommation) auprès de ses adhérents, la dégradation tarifaire s’est accrue durant les négociations 2018, atteignant - 1,1 % en moyenne, contre - 0,6 % l’année précédente. En alimentaire, seulement 25 % des fournisseurs ont pu revaloriser leurs tarifs, au lieu de 38 %, et, pour un tiers d’entre eux, n’ont pu le faire qu’« au prix d’un plan d’affaires dégradé », d’après l’Ilec. « Plus que jamais, la construction du prix marche à l’envers », regrette l’association, qui dénonce des « dérives grandissantes » en matière de promotions, d’accords internationaux ou de pénalités, alors qu’elle avait observé une…
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