L’Adepale, l’association portant la voix des PME et ETI de l’agroalimentaire, a officiellement dévoilé son nouveau nom, Pact’Alim, lors de son assemblée générale le 3 avril. RIA vous explique pourquoi ce changement de patronyme.
Ne l’appelez plus Adepale mais Pact’Alim ! C’est à l’occasion de son assemblée générale le 3 avril que l’Adepale a officialisé son nouveau nom. « Pact’Alim, ce n’est pas qu’un changement de nom, c’est une ambition pour un réarmement des PME et ETI de la filière alimentaire », a insisté Jérôme Foucault, le président de l’association. Pact’Alim se revendique aujourd’hui comme interlocutrice incontournable des pouvoirs publics et des acteurs économiques pour porter la voix de ces 3 000 « entreprises à taille humaine ». « Le processus de changement de nom a été entamé il y a trois ans, a expliqué à RIA, Karima Kaci, la directrice générale. Mais avec la guerre en Ukraine, le projet a été mis entre parenthèses car la priorité était de soutenir les entreprises ».
Les PME et ETI de l’agroalimentaire représentent 64 % des emplois et 57 % du chiffre d’affaires du secteur agroalimentaire, transformant la moitié des productions agricoles et aquatiques nationales, et contribuant de façon essentielle à la souveraineté alimentaire du pays, a rappelé l’association. « Le nom de Pact’Alim symbolise le pacte que nous faisons à la fois avec l’aval, l’amont agricole, les consommateurs et le gouvernement. Il a été choisi il y a un an et demi par nos adhérents, au terme d’un sondage », a souligné la directrice générale de l’association.
L’ambition de Pact’Alim est également de porter une nouvelle dynamique fédératrice au service de ces ETI et PME, ancrées dans les territoires. « Nous avons la volonté de fédérer davantage et aller au-delà des métiers historiques qui composaient l’Adepale. Des discussions sont en cours avec de nouvelles organisations pour rejoindre le mouvement », a confié Karima Kaci.
Adrien Cahuzac