Le sujet de l’intelligence artificielle, sur lequel les services R&D des constructeurs français de machines d’emballages commencent à se pencher sérieusement, était à l’ordre du jour de la dernière réunion du Club Ingénierie du futur du Geppia, avec comme objectif de faire jouer les synergies pour avancer vite.
Constructeurs, équipementiers, spécialistes des technologies numériques et industriels end-users : tous les acteurs de l’écosystème fédérés par le Geppia étaient représentés lors de la dernière réunion de travail du Club Ingénierie du futur, portant sur l’intelligence artificielle.
Experts de l’IA, automaticiens chevronnés et responsables innovation ont accepté de partager leur vision sur la manière dont l’IA pourrait impacter, concrètement, les prochaines générations de machines. Ils ont également échangé sur leurs approches et avancées respectives, ainsi que sur les limites à poser pour l’IA.
Tous sont convaincus que les différentes formes d’intelligence artificielle vont impacter à court terme la manière dont les machines de process et d’emballage sont développées, exploitées et entretenues. Ils semblent également convaincus qu’en jouant collectif, ils avanceront plus efficacement.
L’IA est déjà dans les machines de process et d’emballage. Il y a de l’intelligence artificielle dans un algorithme de diagnostic de panne, de reconnaissance de défauts par vision, ou encore dans un système de génération de code automatique pour le paramétrage des programmes machines. La question qui est posée aujourd’hui aux constructeurs est celle de la création de valeur par l’intégration de l’IA générative et de différents modèles d’apprentissage dans leur offre de produits et services, mais aussi pour les propres processus internes des entreprises (gestion des connaissances).
L’intégration de l’IA apparaît alors très vite comme un sujet d’innovation plus que d’optimisation. Et dans la foulée émerge l’idée qu’une IA n’est vraiment efficace que lorsqu’elle est entraînée dans une intention précise au sein d’un écosystème donné.
Jusqu’où faudra-t-il étendre les limites de l’écosystème de référence pour rendre les machines réellement intelligentes ? Quels seront les principes de gouvernance à édicter pour favoriser l’émergence d’une intelligence collective, tout en préservant la confidentialité des données et des savoir-faire ?
Toutes ces questions rappellent certains sujets de fond, déjà abordés par l’écosystème du Geppia lors des réflexions de groupe sur l’industrie 4.0 et sur la cybersécurité. Nul doute que la collaboration déjà engagée servira d’accélérateur pour le développement de solutions innovantes au service des industriels de l’agroalimentaire.
GEPPIA